Les motos électriques ne sont pas monnaie courante sur les routes luxembourgeoises. Alors quand on a rencontré Guy Achten, à la tête de la société Mastercraft, spécialisée dans l’apprentissage des langues, au volant de sa nouvelle deux-roues, on n’a pas eu d’autre choix que de l’interroger.

Interview.

Vous êtes un passionné de moto, depuis quand êtes-vous un adepte du deux roues ?

Je fais de la moto activement depuis 2018 car avant, je ne disposais pas de garage et dans une ville comme le Luxembourg,

Il est difficile de laisser la moto dehors, sur le trottoir, surtout pendant l’hiver.

Quel est le modèle de votre moto actuelle ? En quoi celle-ci est-elle différente des précédentes ?

J’ai plusieurs motos. Une moto n’est pas très chère à l’acquisition et les frais d’entretien, comme les taxes et l’assurance, sont modérés.

A la vente, par contre, vous perdez beaucoup. J’ai donc décidé de les garder toutes, même lorsque je m’en achète une nouvelle.

Pourquoi avez-vous décidé de passer à la moto électrique ? Est-ce dans un but environnemental ?

La moto électrique est un beau petit jouet.

Les moteurs électriques sont très puissants et donnent une sensation d’accélération digne des motos de course.

Malheureusement, les distances que vous pouvez parcourir avec une recharge sont encore limitées.

Ma ZERO SR/F dépasse rarement les 150 km en autonomie.

Ce n’est pas dans un but environnemental qu’il faut s’acheter une moto électrique car le moteur et la batterie sont composés de minéraux, de métaux et de terres rares qui sont extraits sous des conditions épouvantables dans des pays émergents.

Qui plus est, les motos électriques ne sont pas monnaie courante sur les routes luxembourgeoises : vous pensez qu’on devrait en voir davantage ?

Pour l’instant, l’autonomie est le point faible des motos électriques.

Une recharge prend entre 30 minutes et 1 heure, pour une autonomie de 150 km environ.

Un plein d’essence prend moins d’une minute pour une autonomie de 300 km.

Si on veut que l’on adopte la mobilité électrique, il faudra développer des système de recharge plus rapides.

Qu’est ce qui vous a amené dans les locaux de Yellow : votre passion commune avec David, notre CEO, pour la moto, ou plus encore ?

David est un ami de longue date. Nous nous connaissons depuis 15 ans bientôt et travaillons ensemble régulièrement.

La travail de Noosphere a toujours été d’une qualité irréprochable car leur directeur est un perfectionniste qui peut s’appuyer sur une équipe compétente.

Vous aviez des aprioris sur Yellow, quel est votre ressenti aujourd’hui, a-t-il changé?

Vu le personnage de David, Yellow ne peut qu’évoluer et prendre la bonne direction.

Parlez nous un peu de Mastercraft… Son histoire, sa genèse : son passé, son présent et son futur.

L’histoire de Mastercraft ressemble un peu à la success story de Noosphere.

Nous avons commencé en 2007 et sommes devenus un acteur incontournable pour l’apprentissage des langues.

De nombreuses sociétés, administrations et institutions luxembourgeoises travaillent avec nous,

surtout pour l’apprentissage de la langue luxembourgeoise dans les hôpitaux.